La communauté de Florence fête, un peu en retard, mais bien préparée, nos trois bienheureux bulgares ! Des laïcs assomptionnistes et d’autres personnes se sont jointent à nous le Samedi soir 17 novembre, pour rendre vivant le mémoire des trois martyres assomptionnistes mort pour la foi pendant le régime communiste en Bulgarie (1952). L’église est sombre, une atmosphère de prière et d’intimité habite le décor. Un portrait de notre vénérable fondateur (Emmanuel d’Alzon) accueille à l’entrée. L’encens te saisie et te porte jusqu’au l’autel où l’icône des bienheureux, illuminée par une douce lumière, t’invite prendre place parmi les autres chrétiens venues ce soir. Tu t’assois et la musique silencieuse des voix orthodoxes te mène dans la profondeur de la prière et te donne goût de la célébration solennelle qui va suivre. Le moment est venu, la lumière revient soudain, la petite clochette annonce le début da la liturgie, une fille de célébrants remplit l’espace devant l’autel, tous chantent ! Nous proclamons la gloire de Dieu et vivons un moment de son amour pour l’homme. Après cette célébration tous sommes invités à embrasser l’icône comme signe de communion avec nos prédécesseurs et leur foi vécue jusqu’au martyr !

Une rencontre suit. La présentation de leur histoire est faite par le supérieur et une projection de procès et les condamnations prend le regard pour certains moments. Des témoignages suivent : un jeune frère bulgare dit quelques mots sur comment ces trois pères ont marqué son chemin de foi et tout de suite un frère, récemment revenue de Bulgarie, partage comment aujourd’hui les chrétiens bulgares vivent leur foi en quotidien.

Puis dans un esprit de famille tous somme invité à la table des frères pour partager un repas de fête, car quand même cette expérience tragique est devenu par la foi chrétienne, par l’amour pour Jésus, une espérance de salut et occasion de joie !