неделя, декември 19, 2010

Честито Рождество Христово!!!


Cupio de bonis et sanctis Christum natum!
Cuius lux illuminet cor tuum et animum in vobis obscuritate!
Via sit veritas et vita
Spera in Christo
nihil tollit eam autem dat omnia!

Gaudeo pro vobis!

Tuus in Christo frater.
Martin

петък, октомври 29, 2010

Soins aplliatifs


Soins Palliatifs
Chers amis,
En vu de préparation pour la soirée organisé de l'Antenne de la Santé le 3 novembre, je me fais présent avec quelques petits suggestions sur la question de point de vu "religieux":

1. Existe un blogue qui donne un regard général sur la question de point de vu Eglise:

2. Un regard un peu plus précis sur ce que l'Eglise ne France en pense et comment CEF voit la question: http://www.eglise.catholique.fr/page.php?Id=8767


4. Le journal "La Croix" nous rappelle:

5. « L’Eglise n’interdit rien à personne. Quand on éclaire le trottoir, on n’oblige pas à marcher dessus ! Donner de la lumière, ce n’est pas obliger à vivre d’une certaine manière. Quand l’Eglise prononce une négation, c’est parce qu’elle voit un point d’ombre qui ne rejoint pas toute la beauté de l’humain. Elle parle de façon prophétique en indiquant dans l’humain un au-delà de l’homme. Elle montre le chemin de la sainteté, c’est-à-dire de la pleine humanité ».
Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, est responsable du groupe de travail des évêques sur la bioéthique.

Bonne préparation pour le 3 novembre!

вторник, октомври 26, 2010

Une des tetes de Jean Baptiste !!!

J'ai découvert récemment dans la belle cathédrale de l'Amiens une des têtes de St. Jean Baptiste!



Ne parlons pas de la beauté de la plus grande cathédrale du 13 siècle dans le style gothique classique!







Ne parlons pas que c'est aussi le lieux de conversion de St. Martin (de Tour) qui étant un garnison (soldat circuitor) dans cette ville (334-354) à l'une des portes, il croise un pauvre accablé du froid, il donne au malheureux la moitié du manteau qu'il possède....

вторник, октомври 12, 2010

L'habit fait le moine!

5 novices ont rejoint le noviciat de Marseille: ils ont pris l'habit le samedi 11 septembre 2010.
Cliquer sur la photo pour accéder à l'évènement.

A cette occasion le Fr. Thierry-Dominique Humbrecht o.p. a prononcé l'homélie suivante.

L’habit fait-il le moine ?

La sagesse populaire en a fait un proverbe : « L’habit ne fait pas le moine ». Ou plutôt, semble-t-il, elle a inversé le proverbe initial qui disait bel et bien : « l’habit fait le moine ». Mais il est vrai qu’aux temps jadis, on ne sait plus quel chevalier, déguisé en bure de franciscain, prit un jour d’assaut, par ruse, la forteresse du rocher de Monaco. Depuis, nous dit-on, l’habit ne fait pas le moine, tant il est vrai que l’apparence ne dit pas toujours la vérité, et que le vêtement n’est pas l’âme.
Cependant, revenons à la force du proverbe initial : « L’habit fait le moine ». Il ne se contente pas de le montrer, il le fait. En d’autres termes, il le façonne, l’instruit, le conduit. C’est la raison pour laquelle, à brûle-pourpoint si je puis dire, l’Ordre vous revêt de cet habit, si vite, alors que vous avez à peine posé votre baluchon. Oui, recevoir l’habit, c’est entrer dans une pédagogie, une pédagogie qui unit l’extérieur à l’intérieur, le corps à l’âme, l’identification à l’identité. Une telle pédagogie a pour but de vous aider à revêtir le Christ, à entrer dans la famille des Prêcheurs, à devenir des signes pour le monde.



Par votre baptême, vous avez revêtu le Christ. Aujourd’hui, vous le revêtez d’une façon nouvelle et pourtant ancienne, vous décidez de répondre à l’appel du Christ et de vivre votre baptême selon l’idéal de vie des dominicains. De ce point de vue, l’habit que vous recevez n’est qu’un rappel de cet appel, une confirmation dans la grâce, il n’est que cela mais il l’est.
Vous voici invités à suivre le Christ, à l’aimer de toutes vos forces, et à demeurer, comme notre père saint Dominique, au pied de la croix, à pleurer pour le salut des pécheurs. Revêtir le Christ est le plus léger des jougs, selon la parole même du Seigneur. Ce n’en est pas moins une exigence. Vous allez vous mettre à l’école du Christ pauvre, chaste et obéissant ; vous allez marquer chacune de vos journées par plusieurs heures de prière ; vous allez faire mourir en vous le vieil homme et fortifier l’homme nouveau ; vous allez vivre la charité fraternelle, celle qui dilate le don de soi et réduit l’égoïsme. Rien de tout cela n’est extraordinaire, ce n’est rien moins qu’un désir de conversion qui s’incarne, et qui s’attache à ne pas s’arrêter trop tôt. Revêtir le Christ, c’est donc devenir soi-même un autre Christ par lui et non par nous. C’est devenir un saint. La pédagogie de l’habit reste donc celle-ci : souviens-toi, chaque matin au pied du lit, de suivre le Christ.


Mais on ne devient pas saint tout seul. Vous avez frappé à la porte d’une famille religieuse. Aujourd’hui, cette famille vous accueille et vous revêt de son habit. Vous devenez, en apparence, comme les autres, vêtus de la même façon qu’un frère qui fête ses cinquante ans de profession. Bien sûr, vous n’êtes pas encore religieux, il faut plusieurs années. Les étapes de la formation sont là pour marquer ces années. Il n’empêche que, dorénavant, alors même que vous allez travailler, du fond de l’âme, à devenir ce pourquoi vous êtes venus, c’est aussi l’extérieur qui va vous aider à approfondir l’intérieur.
Tout ce que nous pouvons connaître, pauvres hommes, commence par le témoignage des sens, par le corps. C’est par le corps que l’on éduque l’âme. De ce point de vue, votre habit va vous aider à devenir le religieux auquel votre âme aspire : il vous donne en effet une tenue, une allure, une dignité. Il vous soutient dans vos réactions, vous évite la coquetterie et le spectacle des disparités sociales, il devrait vous interdire le laisser-aller (le laisser-aller, celui du vieux garçon qui se néglige et ne se voit plus vivre, avec sa chaussette grise et l’autre verte). Cet habit invite à la pauvreté autant qu’il pourchasse les misères. Davantage, il vous introduit dans l’esprit de l’Ordre, dans le génie collectif d’une famille qui viendra parachever votre génie personnel, ou bien compenser son absence !
La pédagogie d’un habit religieux est donc familiale. Elle nous donne le sens du corps : le corps que nous sommes nous-mêmes, et le corps que nous formons en famille. Or ce sont les vertus d’une communauté que vous êtes venus imiter.


Enfin, il serait vain de nier que l’éclat même de notre habit opère, en retour, une influence de l’intérieur sur l’extérieur. Quand on vous verra, que verra-t-on ? Pas seulement un jeune religieux fringant, pas seulement un dominicain car, pour le nommer ainsi, il faut s’y connaître. Naguère, le moindre mécréant s’y connaissait. Aujourd’hui, même les chrétiens deviennent hésitants : « Vous êtes bénédictin, n’est-ce pas ? », et même, parfois : « Vous êtes bouddhiste ? » Ce n’est pas d’effacement des signes visibles qu’il s’agit. Tout au contraire, dans notre société médiatisée, tout devient signe, tout se voit, tout se montre. Ce dont il s’agit en revanche, c’est d’ignorance, ignorance culturelle, ignorance catéchétique, ignorance spirituelle. Notre monde est un jardin luxuriant où nos contemporains meurent de soif, faute de savoir que, pour se désaltérer, il suffit de boire. Un certain anticatholicisme s’ajoute à l’affaissement culturel pour troubler les meilleurs et éloigner les simples de la vraie foi.
Certes, point n’est besoin d’être vêtu d’un habit pour parler du Christ. Bien des laïcs le font, et parfois mieux que nous ; ils vont là où nous ne pouvons pas aller. En revanche, si nous parlons, revêtus de l’autorité de l’Église, de la mission de notre Ordre et de son habit, alors cet habit montre tout son sens : devenir un repère pour ceux qui en manquent, faire signe à ceux qui recherchent des signes, conduire à la vérité de l’Évangile par le témoignage d’une vie que l’on devine, à tout le moins, donnée. Notre société en déshérence a besoin de phares.
Or, aujourd’hui, voir un jeune religieux, c’est important. Il rend Dieu humain et l’Église accessible. Jadis, dans les villes et les villages, on en voyait partout ; aujourd’hui, presque nulle part. « Je ne savais pas que ça existait encore » : cette phrase-là, vous l’entendrez souvent. Derrière ces mots-là, il y en a d’autres, non formulés, qui font saigner notre cœur d’apôtre : « Ce Dieu-là, qui vous a pris votre vie, je ne savais pas qu’il existait encore ». Or, c’est à répandre le nom de ce Dieu-là que vous voulez vouer votre vie. Demain, votre parole retentira, pour prêcher la foi de l’Église, la foi commune, et non vos petites idées, qui n’intéressent personne. Dès aujourd’hui, c’est votre vie qui témoigne de la vérité du Christ, car notre vie même est notre première prédication.


Puisse votre habit faire, en vous, le moine. Puisse la bienheureuse Vierge Marie, qui remit le scapulaire à saint Dominique, vous en rendre dignes. Puisse le Christ lui-même vous envoyer les dons de son Esprit.

сряда, юни 30, 2010

Italia

Tova Video obob6tava razsujdeniata mi vurhu Italia za 3 godini!
Ako na niakoi ne mu harsva, 6te mu kaja: "Va fati una doccia!" :)
Izpolzvam slu4aia da suob6ta 4e ot Septemvri me mestiat ot Italia.
O6te ne sa mi kazali kade... no ot videoto moje da po4uvstvate Frenskia
tunak namek! ...


Maffia!??

събота, юни 12, 2010

Wim Mertens - Struggle for Pleasure



Ma cos'è in fondo il piacere, quello vero? Il piacere è il sintomo pulsante del raggiungimento del Bene (cfr. San Tommaso d'Aquinio, Summa contra Gentiles, XXV cap.), è la vibrazione lasciata in dono dal possesso del Compimento. Il Piacere è la carne che gode per la Bellezza carpita: il piacere è il profumo di Cristo. Il combattimento per il Piacere, quello autentico, è quindi la stessa lotta per il Compimento, anzi vieversa, è la guerra che il Compimento stesso vive per raggiungere noi.

петък, юни 11, 2010

Anno Sacerdotale.

"Era da aspettarsi che al 'nemico' non sarebbe piaciuto"

Bilancio di dodici mesi di fuoco. Ciò che il papa desiderava e ciò che invece è accaduto, con l'esplodere dello scandalo della pedofilia. Nell'omelia conclusiva, Joseph Ratzinger insegna ai preti cattolici come camminare nella "valle oscura" verso la luce

di Benedetto XVI




(Omelia della messa del Sacro Cuore di Gesù, celebrata dal papa in piazza San Pietro con migliaia di preti di tutto il mondo, venerdì 11 giugno 2010, a conclusione dell'Anno Sacerdotale).


Cari confratelli nel ministero sacerdotale, cari fratelli e sorelle, l’Anno Sacerdotale che abbiamo celebrato, 150 anni dopo la morte del santo Curato d’Ars, modello del ministero sacerdotale nel nostro mondo, volge al termine. Dal Curato d’Ars ci siamo lasciati guidare, per comprendere nuovamente la grandezza e la bellezza del ministero sacerdotale. Il sacerdote non è semplicemente il detentore di un ufficio, come quelli di cui ogni società ha bisogno affinché in essa possano essere adempiute certe funzioni. Egli invece fa qualcosa che nessun essere umano può fare da sé: pronuncia in nome di Cristo la parola dell’assoluzione dai nostri peccati e cambia così, a partire da Dio, la situazione della nostra vita. Pronuncia sulle offerte del pane e del vino le parole di ringraziamento di Cristo che sono parole di transustanziazione – parole che rendono presente lui stesso, il Risorto, il suo corpo e suo sangue, e trasformano così gli elementi del mondo: parole che spalancano il mondo a Dio e lo congiungono a lui.

Il sacerdozio è quindi non semplicemente "ufficio", ma sacramento: Dio si serve di un povero uomo al fine di essere, attraverso lui, presente per gli uomini e di agire in loro favore. Questa audacia di Dio, che ad esseri umani affida se stesso; che, pur conoscendo le nostre debolezze, ritiene degli uomini capaci di agire e di essere presenti in vece sua, questa audacia di Dio è la cosa veramente grande che si nasconde nella parola "sacerdozio". Che Dio ci ritenga capaci di questo; che egli in tal modo chiami uomini al suo servizio e così dal di dentro si leghi ad essi: è ciò che in quest’anno volevamo nuovamente considerare e comprendere. Volevamo risvegliare la gioia che Dio ci sia così vicino, e la gratitudine per il fatto che egli si affidi alla nostra debolezza; che egli ci conduca e ci sostenga giorno per giorno. Volevamo così anche mostrare nuovamente ai giovani che questa vocazione, questa comunione di servizio per Dio e con Dio, esiste, anzi, che Dio è in attesa del nostro "sì". Insieme alla Chiesa volevamo nuovamente far notare che questa vocazione la dobbiamo chiedere a Dio. Chiediamo operai per la messe di Dio, e questa richiesta a Dio è, al tempo stesso, un bussare di Dio al cuore di giovani che si ritengono capaci di ciò di cui Dio li ritiene capaci.

Era da aspettarsi che al "nemico" questo nuovo brillare del sacerdozio non sarebbe piaciuto; egli avrebbe preferito vederlo scomparire, perché in fin dei conti Dio fosse spinto fuori dal mondo. E così è successo che, proprio in questo anno di gioia per il sacramento del sacerdozio, siano venuti alla luce i peccati di sacerdoti, soprattutto l’abuso nei confronti dei piccoli, nel quale il sacerdozio come compito della premura di Dio a vantaggio dell’uomo viene volto nel suo contrario. Anche noi chiediamo insistentemente perdono a Dio ed alle persone coinvolte, mentre intendiamo promettere di voler fare tutto il possibile affinché un tale abuso non possa succedere mai più; promettere che nell’ammissione al ministero sacerdotale e nella formazione durante il cammino di preparazione ad esso faremo tutto ciò che possiamo per vagliare l’autenticità della vocazione e che vogliamo ancora di più accompagnare i sacerdoti nel loro cammino, affinché il Signore li protegga e li custodisca in situazioni penose e nei pericoli della vita.

Se l’Anno Sacerdotale avesse dovuto essere una glorificazione della nostra personale prestazione umana, sarebbe stato distrutto da queste vicende. Ma si trattava per noi proprio del contrario: il diventare grati per il dono di Dio, dono che si nasconde “in vasi di creta” e che sempre di nuovo, attraverso tutta la debolezza umana, rende concreto in questo mondo il suo amore. Così consideriamo quanto è avvenuto quale compito di purificazione, un compito che ci accompagna verso il futuro e che, tanto più, ci fa riconoscere ed amare il grande dono di Dio. In questo modo, il dono diventa l’impegno di rispondere al coraggio e all’umiltà di Dio con il nostro coraggio e la nostra umiltà. La parola di Cristo, che abbiamo cantato come canto d’ingresso nella liturgia odierna, può dirci in questa ora che cosa significhi diventare ed essere sacerdote: “Prendete il mio giogo sopra di voi e imparate da me, che sono mite e umile di cuore” (Matteo 11, 29).

Celebriamo la festa del Sacro Cuore di Gesù e gettiamo con la liturgia, per così dire, uno sguardo dentro il cuore di Gesù, che nella morte fu aperto dalla lancia del soldato romano. Sì, il suo cuore è aperto per noi e davanti a noi, e con ciò ci è aperto il cuore di Dio stesso. La liturgia interpreta per noi il linguaggio del cuore di Gesù, che parla soprattutto di Dio quale pastore degli uomini, e in questo modo ci manifesta il sacerdozio di Gesù, che è radicato nell’intimo del suo cuore; così ci indica il perenne fondamento, come pure il valido criterio, di ogni ministero sacerdotale, che deve sempre essere ancorato al cuore di Gesù ed essere vissuto a partire da esso. Vorrei oggi meditare soprattutto sui testi con i quali la Chiesa orante risponde alla Parola di Dio presentata nelle letture. In quei canti parola e risposta si compenetrano. Da una parte, essi stessi sono tratti dalla Parola di Dio, ma, dall’altra, sono al contempo già la risposta dell’uomo a tale Parola, risposta in cui la Parola stessa si comunica ed entra nella nostra vita.

Il più importante di quei testi nell’odierna liturgia è il salmo 23 (22) – “Il Signore è il mio pastore” –, nel quale l’Israele orante ha accolto l’autorivelazione di Dio come pastore, e ne ha fatto l’orientamento per la propria vita.

“Il Signore è il mio pastore: non manco di nulla”: in questo primo versetto si esprimono gioia e gratitudine per il fatto che Dio è presente e si occupa dell’uomo. La lettura tratta dal libro di Ezechiele comincia con lo stesso tema: “Io stesso cercherò le mie pecore e ne avrò cura” (Ezechiele 34, 11). Dio si prende personalmente cura di me, di noi, dell’umanità. Non sono lasciato solo, smarrito nell’universo ed in una società davanti a cui si rimane sempre più disorientati. Egli si prende cura di me. Non è un Dio lontano, per il quale la mia vita conterebbe troppo poco. Le religioni del mondo, per quanto possiamo vedere, hanno sempre saputo che, in ultima analisi, c’è un Dio solo. Ma tale Dio era lontano. Apparentemente egli abbandonava il mondo ad altre potenze e forze, ad altre divinità. Con queste bisognava trovare un accordo. Il Dio unico era buono, ma tuttavia lontano. Non costituiva un pericolo, ma neppure offriva un aiuto. Così non era necessario occuparsi di lui. Egli non dominava. Stranamente, questo pensiero è riemerso nell’Illuminismo. Si comprendeva ancora che il mondo presuppone un Creatore. Questo Dio, però, aveva costruito il mondo e poi si era evidentemente ritirato da esso. Ora il mondo aveva un suo insieme di leggi secondo cui si sviluppava e in cui Dio non interveniva, non poteva intervenire. Dio era solo un’origine remota. Molti forse non desideravano neppure che Dio si prendesse cura di loro. Non volevano essere disturbati da Dio. Ma laddove la premura e l’amore di Dio vengono percepiti come disturbo, lì l’essere umano è stravolto. È bello e consolante sapere che c’è una persona che mi vuol bene e si prende cura di me. Ma è molto più decisivo che esista quel Dio che mi conosce, mi ama e si preoccupa di me.

“Io conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me” (Giovanni 10, 14), dice la Chiesa prima del Vangelo con una parola del Signore. Dio mi conosce, si preoccupa di me. Questo pensiero dovrebbe renderci veramente gioiosi. Lasciamo che esso penetri profondamente nel nostro intimo. Allora comprendiamo anche che cosa significhi:
Dio vuole che noi come sacerdoti, in un piccolo punto della storia, condividiamo le sue preoccupazioni per gli uomini. Come sacerdoti, vogliamo essere persone che, in comunione con la sua premura per gli uomini, ci prendiamo cura di loro, rendiamo a loro sperimentabile nel concreto questa premura di Dio. E, riguardo all’ambito a lui affidato, il sacerdote, insieme col Signore, dovrebbe poter dire: “Io conosco le mie pecore e le mie pecore conoscono me”. “Conoscere”, nel significato della Sacra Scrittura, non è mai soltanto un sapere esteriore così come si conosce il numero telefonico di una persona. “Conoscere” significa essere interiormente vicino all’altro. Volergli bene. Noi dovremmo cercare di “conoscere” gli uomini da parte di Dio e in vista di Dio; dovremmo cercare di camminare con loro sulla via dell’amicizia con Dio.

Ritorniamo al nostro salmo. Lì si dice: “Mi guida per il giusto cammino a motivo del suo nome. Anche se vado per una valle oscura, non temo alcun male, perché tu sei con me. Il tuo bastone e il tuo vincastro mi danno sicurezza” (23 [22], 3s). Il pastore indica la strada giusta a coloro che gli sono affidati. Egli precede e li guida. Diciamolo in maniera diversa: il Signore ci mostra come si realizza in modo giusto l’essere uomini. Egli ci insegna l’arte di essere persona. Che cosa devo fare per non precipitare, per non sperperare la mia vita nella mancanza di senso? È, appunto, questa la domanda che ogni uomo deve porsi e che vale in ogni periodo della vita. E quanto buio esiste intorno a tale domanda nel nostro tempo! Sempre di nuovo ci viene in mente la parola di Gesù, il quale aveva compassione per gli uomini, perché erano come pecore senza pastore. Signore, abbi pietà anche di noi! Indicaci la strada! Dal Vangelo sappiamo questo: egli stesso è la via. Vivere con Cristo, seguire lui, questo significa trovare la via giusta, affinché la nostra vita acquisti senso ed affinché un giorno possiamo dire: “Sì, vivere è stata una cosa buona”. Il popolo d’Israele era ed è grato a Dio, perché egli nei comandamenti ha indicato la via della vita. Il grande salmo 119 (118) è un’unica espressione di gioia per questo fatto: noi non brancoliamo nel buio; Dio ci ha mostrato qual è la via, come possiamo camminare nel modo giusto. Ciò che i comandamenti dicono è stato sintetizzato nella vita di Gesù ed è divenuto un modello vivo. Così capiamo che queste direttive di Dio non sono catene, ma sono la via che egli ci indica. Possiamo essere lieti per esse e gioire perché in Cristo stanno davanti a noi come realtà vissuta. Egli stesso ci ha resi lieti. Nel camminare insieme con Cristo facciamo l’esperienza della gioia della Rivelazione, e come sacerdoti dobbiamo comunicare alla gente la gioia per il fatto che ci è stata indicata la via giusta.

C’è poi la parola concernente la
“valle oscura” attraverso la quale il Signore guida l’uomo. La via di ciascuno di noi ci condurrà un giorno nella valle oscura della morte in cui nessuno può accompagnarci. Ed egli sarà lì. Cristo stesso è disceso nella notte oscura della morte. Anche lì egli non ci abbandona. Anche lì ci guida. “Se scendo negli inferi, eccoti”, dice il salmo 139 (138). Sì, tu sei presente anche nell’ultimo travaglio, e così il nostro salmo responsoriale può dire: pure lì, nella valle oscura, non temo alcun male. Parlando della valle oscura possiamo, però, pensare anche alle valli oscure della tentazione, dello scoraggiamento, della prova, che ogni persona umana deve attraversare. Anche in queste valli tenebrose della vita egli è là. Sì, Signore, nelle oscurità della tentazione, nelle ore dell’oscuramento in cui tutte le luci sembrano spegnersi, mostrami che tu sei là. Aiuta noi sacerdoti, affinché possiamo essere accanto alle persone a noi affidate in tali notti oscure. Affinché possiamo mostrare loro la tua luce.

Il tuo bastone e il tuo vincastro mi danno sicurezza”: il pastore ha bisogno del bastone contro le bestie selvatiche che vogliono irrompere tra il gregge; contro i briganti che cercano il loro bottino. Accanto al bastone c’è il vincastro che dona sostegno ed aiuta ad attraversare passaggi difficili. Ambedue le cose rientrano anche nel ministero della Chiesa, nel ministero del sacerdote. Anche la Chiesa deve usare il bastone del pastore, il bastone col quale protegge la fede contro i falsificatori, contro gli orientamenti che sono, in realtà, disorientamenti. Proprio l’uso del bastone può essere un servizio di amore. Oggi vediamo che non si tratta di amore, quando si tollerano comportamenti indegni della vita sacerdotale. Come pure non si tratta di amore se si lascia proliferare l’eresia, il travisamento e il disfacimento della fede, come se noi autonomamente inventassimo la fede. Come se non fosse più dono di Dio, la perla preziosa che non ci lasciamo strappare via. Al tempo stesso, però, il bastone deve sempre di nuovo diventare il vincastro del pastore, vincastro che aiuti gli uomini a poter camminare su sentieri difficili e a seguire il Signore.

Alla fine del salmo si parla della mensa preparata, dell’olio con cui viene unto il capo, del calice traboccante, del poter abitare presso il Signore. Nel salmo questo esprime innanzitutto la prospettiva della gioia per la festa di essere con Dio nel tempio, di essere ospitati e serviti da lui stesso, di poter abitare presso di lui. Per noi che preghiamo questo salmo con Cristo e col suo corpo che è la Chiesa, questa prospettiva di speranza ha acquistato un’ampiezza ed una profondità ancora più grandi. Vediamo in queste parole, per così dire, un’anticipazione profetica del mistero dell’eucaristia in cui Dio stesso ci ospita offrendo se stesso a noi come cibo, come quel pane e quel vino squisito che, soli, possono costituire l’ultima risposta all’intima fame e sete dell’uomo. Come non essere lieti di poter ogni giorno essere ospiti alla mensa stessa di Dio, di abitare presso di lui? Come non essere lieti del fatto che egli ci ha comandato: “Fate questo in memoria di me”? Lieti perché Egli ci ha dato di preparare la mensa di Dio per gli uomini, di dare loro il suo corpo e il suo sangue, di offrire loro il dono prezioso della sua stessa presenza. Sì, possiamo con tutto il cuore pregare insieme le parole del salmo: “Bontà e fedeltà mi saranno compagne tutti i giorni della mia vita” (23 [22], 6).

Alla fine gettiamo ancora brevemente uno sguardo sui due canti alla comunione propostici oggi dalla Chiesa nella sua liturgia. C’è anzitutto la parola con cui san Giovanni conclude il racconto della crocifissione di Gesù: “Un soldato gli trafisse il costato con la lancia e subito ne uscì sangue ed acqua” (Giovanni 19, 34). Il cuore di Gesù viene trafitto dalla lancia. Esso viene aperto, e diventa una sorgente: l’acqua e il sangue che ne escono rimandano ai due sacramenti fondamentali dei quali la Chiesa vive: il battesimo e l’eucaristia. Dal costato squarciato del Signore, dal suo cuore aperto scaturisce la sorgente viva che scorre attraverso i secoli e fa la Chiesa. Il cuore aperto è fonte di un nuovo fiume di vita; in questo contesto, Giovanni certamente ha pensato anche alla profezia di Ezechiele che vede sgorgare dal nuovo tempio un fiume che dona fecondità e vita (Ezechiele 47): Gesù stesso è il tempio nuovo, e il suo cuore aperto è la sorgente dalla quale esce un fiume di vita nuova, che si comunica a noi nel battesimo e nell’eucaristia.

La liturgia della solennità del Sacro Cuore di Gesù prevede, però, come canto di comunione anche un’altra parola, affine a questa, tratta dal Vangelo di Giovanni: Chi ha sete, venga a me. Beva chi crede in me. La Scrittura dice: “Sgorgheranno da lui fiumi d’acqua viva” (cfr. Giovanni 7, 37s). Nella fede beviamo, per così dire, dall’acqua viva della Parola di Dio. Così il credente diventa egli stesso una sorgente, dona alla terra assetata della storia acqua viva. Lo vediamo nei santi. Lo vediamo in Maria che, quale grande donna di fede e di amore, è diventata lungo i secoli sorgente di fede, amore e vita. Ogni cristiano e ogni sacerdote dovrebbero, a partire da Cristo, diventare sorgente che comunica vita agli altri. Noi dovremmo donare acqua della vita ad un mondo assetato. Signore, noi ti ringraziamo perché hai aperto il tuo cuore per noi; perché nella tua morte e nella tua risurrezione sei diventato fonte di vita. Fa’ che siamo persone viventi, viventi dalla tua fonte, e donaci di poter essere anche noi fonti, in grado di donare a questo nostro tempo acqua della vita. Ti ringraziamo per la grazia del ministero sacerdotale. Signore, benedici noi e benedici tutti gli uomini di questo tempo che sono assetati e in ricerca. Amen.

петък, януари 15, 2010

Haiti


Il catastrofico terremoto che si è verificato in questi giorni nell'isola di Haiti con le migliaia di morti che ha causato e gli infiniti danni e devastazioni che ha determinato, i cui effetti drammatici si potranno valutare a pieno solo fra qualche tempo, provoca sicurament in tutti noi il riemergere di domande forse mai del tutto affrontate e tanto meno risolte. Le domande cioè relative al problema del male, del male “ingiusto”, almeno ai nostri occhi, del dolore innocente. Perché? Perché una catastrofe così immane? Perché la terra si ribella all'uomo e sembra quasi, proditoriamente e improvvisamente, tendergli un'insidia così micidiale? E sopratutto perché Dio permette tutto questo? Perché sembra assistere impotente a una così grande tragedia? Perché Dio non interviene? Allora è un Dio crudele? O forse è un Dio impotente? Ma se è un Dio impotente, contraddizione in termini, è un Dio inesistente. Allora la fede è davvero solo l'oppio dei popoli, un mito per addormentare le coscienze? Possiamo ancora credere di fronte a queste tragedie che si susseguono a ritmo anche abbastanza frequente?
Sì possiamo e dobbiamo ancora credere, anzi più che mai.
Questi tragici eventi che ci lasciano sgomenti, in un certo senso, non portano in sé niente di nuovo, nel senso che non implicano interrogativi che già non conosciamo, se non riguardo alle proporzioni.
Questi fatti mettono in evidenza la finitezza della realtà visibile, la limitatezza costituzionale della condizione umana e l'insufficienza della realtà cosmica tutta. Da questa finitezza, da questa limitatezza derivano tutti i mali e tutto il dolore. Che cos'è il cancro che spenge magari una giovane vita? E' la limitatezza di un organismo, di un meccanismo che non riesce a funzionare come dovrebbe. La malattia è un segno di questo limite e in questo senso siamo tutti malati, fin da quando nasciamo, perché prima o poi l'organismo, come qualsiasi altra macchina, si deteriorerà.
In un certo senso il problema non è neppure il male, ma è la condizione umana limitata e limitante. Noi siamo avvolti in un mistero, siamo da una parte grandi di una grandezza sconfinata, sperimentiamo in noi stessi l'infinito e siamo in qualche modo un infinito, ma dall'altra siamo piccoli, limitati, condizionati da mille fattori. Il male che ci insidia è un mistero, ma anche il bene in cui siamo immersi, di cui siamo fatti, è un Mistero.
E' una realtà il male, ma è una realtà incontestabile anche il bene. E' una realtà la morte ma anche la vita, la distruzione ma anche la creazione, il nulla in cui l'uomo sembra cadere, ma anche l'essere in cui abita. Che la realtà ci sia anche questa è una verità incontrovertibile ed esige una spiegazione. Allora qual'è l'atteggiamento ragionevole di fronte a queste tragedie e agli interrogativi che esse pongono?
Non è né quello degli amici di Giobbe caratterizzato da spiegazioni troppo facili, da una teologia molto proclamata, ma poco vissuta, né quello della ribellione, della contestazione e della disperazione del primo Giobbe. L'atteggiamento ragionevole è quello dell'ultimo Giobbe, l'atteggiamento di umiltà, di fronte alla realtà più grande di noi che noi non possiamo misurare, quello di chi riconosce il Mistero e vi si apre fiducioso anche se non comprende tutto.
Rileggiamo quel brano così commovente e toccante:

[1]Il Signore rispose a Giobbe di mezzo al turbine:
[2]Chi è costui che oscura il consiglio
con parole insipienti?
[3]Cingiti i fianchi come un prode,
io t'interrogherò e tu mi istruirai.
[4]Dov'eri tu quand'io ponevo le fondamenta della terra?
Dillo, se hai tanta intelligenza!
[5]Chi ha fissato le sue dimensioni, se lo sai,
o chi ha teso su di essa la misura?
[6]Dove sono fissate le sue basi
o chi ha posto la sua pietra angolare,
[7]mentre gioivano in coro le stelle del mattino
e plaudivano tutti i figli di Dio?
[8]Chi ha chiuso tra due porte il mare,
quando erompeva uscendo dal seno materno,
[9]quando lo circondavo di nubi per veste
e per fasce di caligine folta?
[10]Poi gli ho fissato un limite
e gli ho messo chiavistello e porte
[11]e ho detto: «Fin qui giungerai e non oltre
e qui s'infrangerà l'orgoglio delle tue onde».
[12]Da quando vivi, hai mai comandato al mattino
e assegnato il posto all'aurora,
[13]perché essa afferri i lembi della terra
e ne scuota i malvagi?
[14]Si trasforma come creta da sigillo
e si colora come un vestito.
[15]E' sottratta ai malvagi la loro luce
ed è spezzato il braccio che si alza a colpire.
[16]Sei mai giunto alle sorgenti del mare
e nel fondo dell'abisso hai tu passeggiato?
[17]Ti sono state indicate le porte della morte
e hai visto le porte dell'ombra funerea?
[18]Hai tu considerato le distese della terra?
Dillo, se sai tutto questo!
[19]Per quale via si va dove abita la luce
e dove hanno dimora le tenebre
[20]perché tu le conduca al loro dominio
o almeno tu sappia avviarle verso la loro casa?
[21]Certo, tu lo sai, perché allora eri nato
e il numero dei tuoi giorni è assai grande!
[22]Sei mai giunto ai serbatoi della neve,
hai mai visto i serbatoi della grandine,
[23]che io riserbo per il tempo della sciagura,
per il giorno della guerra e della battaglia?
[24]Per quali vie si espande la luce,
si diffonde il vento d'oriente sulla terra?
(Gb 38,1-24)

Mi sembra che possa offrire un notevole aiuto in questa nostra sofferta ricerca della speranza una pagina del CdA “La Verità vi farà liberi”:

Lo scandalo del male [370] La fede nella Provvidenza è messa a dura prova dallo scandalo del male: dov’è Dio, quando i cataclismi della natura, le guerre, la fame e le malattie fanno strage di intere popolazioni? perché i giusti e gli innocenti soffrono, mentre i malvagi trionfano? La protesta ha assunto, fin dall’antichità, una forma logica serrata con il filosofo Epicuro: “Dio o vuole togliere il male e non può; o può e non vuole; o non vuole e non può; o vuole e può. Se vuole e non può, è debole; se può e non vuole, è malevolo; se non vuole e non può, è malevolo e debole; se vuole e può, come si addice a lui, perché esiste il male e Dio non lo elimina?”.Occorre una risposta articolata. Ma viene subito in mente un’osservazione: Dio è misterioso e le sue vie rimangono nascoste, ma negare Dio significa rinunciare alla speranza di superare il male, rassegnarsi alla sconfitta definitiva.
[371] Nella Bibbia, il libro di Giobbe demolisce le facili spiegazioni teologiche, “sentenze di cenere”, “difese di argilla” (Gb 13,12); ma, nello stesso tempo, rimprovera chi vuol mettere sotto processo la Provvidenza. L’uomo è troppo piccolo davanti a Dio: vede solo le frange delle sue opere e ode appena un sussurro della sua potenza; gli sfugge il disegno totale della creazione: “Dov’eri tu quand’io ponevo le fondamenta della terra? Dillo, se hai tanta intelligenza! Chi ha fissato le sue dimensioni, se lo sai, o chi ha teso su di essa la misura? Dove sono fissate le sue basi o chi ha posto la sua pietra angolare, mentre gioivano in coro le stelle del mattino e plaudivano tutti i figli di Dio? Chi ha chiuso tra due porte il mare, quando erompeva uscendo dal seno materno, quando lo circondavo di nubi per veste e per fasce di caligine folta?... Sei mai giunto ai serbatoi della neve, hai mai visto i serbatoi della grandine?...Per quali vie si espande la luce, si diffonde il vento d’oriente sulla terra?... Ha forse un padre la pioggia? O chi mette al mondo le gocce della rugiada?... Vai tu a caccia di preda per la leonessa e sazi la fame dei leoncini, quando sono accovacciati nelle tane o stanno in agguato fra le macchie? Chi prepara al corvo il suo pasto, quando i suoi nati gridano verso Dio e vagano qua e là per mancanza di cibo?” (Gb 38,4-9.22.24.28.39-41). Dio è infinitamente grande e non c’è da sorprendersi che risulti anche misterioso. Sono fuori luogo sia i tentativi di giustificarlo, sia quelli di accusarlo. L’atteggiamento corretto davanti a lui è l’umile e fiducioso abbandono: “Comprendo che puoi tutto e che nessuna cosa è impossibile per te” (Gb 42,2).
L’origine del male [372] Tuttavia il male ci investe da ogni parte, in molte forme: disgrazie, violenze, malattie, miseria, oppressione, ingiustizia, solitudine, morte. Non possiamo evitare la domanda: da che cosa dipende questa infelice situazione? perché l’uomo è soggetto alla sofferenza? Molti mali derivano senz’altro dai limiti naturali, dall’inserimento nel mondo. Partecipando a un processo evolutivo globale, l’uomo nasce, si trasforma e muore come gli altri esseri della natura. Può ricevere la vita solo a frammenti. La precarietà della condizione creaturale viene poi aggravata da innumerevoli colpe personali, che procurano più o meno direttamente una infinità di guai, a sé e agli altri: basti ricordare i danni recati alla salute, le storture della convivenza sociale, le guerre.
[376] Dio non impedisce il male; ma ne trae il bene. Il suo atteggiamento si rivela definitivamente nella croce di Gesù Cristo. Egli ama appassionatamente gli uomini, fino a prendere su di sé il peso della loro miseria come fosse la propria. È vicinissimo anche quando sembra assente. Dal delitto più grande, che è la crocifissione di Gesù, trae il più grande bene, che è la sua risurrezione e la nostra redenzione. Fa crescere nella prova l’amore più puro, che riscatta i peccatori dalle loro colpe. Conduce infine alla vittoria e alla liberazione completa: Cristo “vince il peccato con la sua obbedienza fino alla morte e vince la morte con la sua risurrezione”. In Cristo acquista senso anche ciò che non ha senso: “Tutto concorre al bene di coloro che amano Dio” (Rm 8,28). La Provvidenza “non turba mai la gioia dei suoi figli, se non per prepararne una più certa e più grande”.

Tutto il mistero psquale di Gesù ci rivela proprio questo. Gesù non ha eliminato il male ma ha preso su di sé il male del mondo. Gesù, come dice il CdA, ha dato un senso anche a ciò che non ha senso. Particolarmente nel quarto vangelo Gesù parla spesso della sua ora ientificando in essa sia l'ora della sua pasione e morte sia l'ora della sua risurrezione. La sua morte coincide, dunque, con la sua gloria e la gloria nella Bibbia è la manifestazione della presenza salvifica di Dio. Egli così ha trasformato la fine in un inizio, anzi, come afferma Gesù sulla croce, in un compimento glorioso. Sulla croce Gesù morente dice, infatti:”Tetelestai”, tutto è compiuto, che però forse si potrebbe tradurre meglio: “Tutto ha raggiunto il suo “télos”, il suo fine, il suo scopo cioè la salvezza. Gesù dunque, proprio mediante la sua morte, trasforma la morte in vita, l'ora della croce nell'ora della gloria, la massima tragedia della crudeltà e dell'odio nella manifestazione suprema dell'amore. Egli, ed egli solo ha il potere, come dice S. Giovanni Crisostomo, di trasformare la croce in una festa.